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De Vienne à Cambridge / Pierre JACOB (DL 2007)
Titre : De Vienne à Cambridge : l'héritage du positivisme logique Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre JACOB, Directeur de publication, rédacteur en chef Editeur : Paris : Gallimard Année de publication : DL 2007 Collection : Collection Tel, ISSN 0339-8560 Importance : 477 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-074150-2 Langues : Français Mots-clés : positivisme logique épistémologie philosophie analytique Résumé : Depuis que la science existe, la philosophie n'a sans doute pas caressé de rêve plus précieux que de concilier l'empirisme avec l'existence des vérités logiques. Les positivistes logiques du Cercle de Vienne croyaient l'avoir enfin réalisé : les vérités scientifiques dépendraient de l'expérience. Or Wittgenstein voyait dans ces mêmes vérités logiques des conventions indépendantes de la réalité. Dès 1934, Popper s'opposait à l'interprétation positiviste de l'empirisme : les hypothèses scientifiques, conjectures réfutables mais invérifiables par l'expérience, ne sont pas des généralisations inductives de données observables. Après la Seconde Guerre mondiale, Quine, Goodman et Putnam soumettaient la philosophie conventionnaliste à une critique dévastatrice. Dans les années 1950, Feyerabend, Hanson, Kuhn, Lakatos et Toulmin ont rejeté carrément l'empirisme. Si le positivisme a eu tort de voir dans les vérités logiques des conventions, s'il a eu tort de faire peser sur la créativité scientifique la tyrannie de l'empirisme, comment établir les rapports entre expérience et imagination au sein de la démarche scientifique. Note de contenu : index, notes bibliogr. De Vienne à Cambridge : l'héritage du positivisme logique [texte imprimé] / Pierre JACOB, Directeur de publication, rédacteur en chef . - Paris : Gallimard, DL 2007 . - 477 p.. - (Collection Tel, ISSN 0339-8560) .
ISBN : 978-2-07-074150-2
Langues : Français
Mots-clés : positivisme logique épistémologie philosophie analytique Résumé : Depuis que la science existe, la philosophie n'a sans doute pas caressé de rêve plus précieux que de concilier l'empirisme avec l'existence des vérités logiques. Les positivistes logiques du Cercle de Vienne croyaient l'avoir enfin réalisé : les vérités scientifiques dépendraient de l'expérience. Or Wittgenstein voyait dans ces mêmes vérités logiques des conventions indépendantes de la réalité. Dès 1934, Popper s'opposait à l'interprétation positiviste de l'empirisme : les hypothèses scientifiques, conjectures réfutables mais invérifiables par l'expérience, ne sont pas des généralisations inductives de données observables. Après la Seconde Guerre mondiale, Quine, Goodman et Putnam soumettaient la philosophie conventionnaliste à une critique dévastatrice. Dans les années 1950, Feyerabend, Hanson, Kuhn, Lakatos et Toulmin ont rejeté carrément l'empirisme. Si le positivisme a eu tort de voir dans les vérités logiques des conventions, s'il a eu tort de faire peser sur la créativité scientifique la tyrannie de l'empirisme, comment établir les rapports entre expérience et imagination au sein de la démarche scientifique. Note de contenu : index, notes bibliogr. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 21718 JAC/00A30/10128 Livre Recherche Salle Disponible